Terrasse de 35 m2 à Paris

Les limites géométriques de la terrasse sont effacées grâce à des arbustes et à des jar-dinières sans angle droit, créées sur mesure.
Ces jardinières associent deux matières. Le coffrage est réalisé dans du vieux bois de récupération de grange, laissé brut, argenté. Par endroit, vient s’ajouter une double paroi (comme une seconde peau) avec un bois neuf, très lisse et peint en noir. Ces pa-rois peuvent être placées à l’horizontale et former alors des tablettes, utiles dans de petits espaces.
Deux petites arches en bois, peintes également en noir, sont positionnées comme des portes, tournées vers l’extérieur. Ces structures agrandissent l’espace en plus d’être des supports pour les plantes grimpantes.
Les propriétaires des lieux adorent les plantes. J’ai donc introduit une grande diversité végétale. Quelques unes marquent le sud comme les cyprès ‘Totem’ ou encore l’arbousier (A. x andrachnoides) et la collection de sauges à longue floraison.
C’est un fouillis végétal avec quelques points de repère quand même : des Pittosporum en boule (sur le balcon), des Hebe au port compact, les cyprès colonnaires (sur la ter-rasse), des écorces colorées (arbousier et sophora).

La mise en œuvre

Un jardinier et un menuisier ont travaillé à la réalisation de cette terrasse. Montées sur place, les jardinières et arches ont été préalablement découpées en atelier à partir de patrons en carton confectionnés sur place : le contour des jardinières a été dessiné à la peinture sur le sol. La création a évolué au fur et à mesure de la réalisation pour s’adapter au mieux à la surface et à l’effet désiré.
Les propriétaires, sensibles et jardiniers, se sont beaucoup impliqués dans le projet.